L'émoi qui passe

Le pitch À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes… Dès les premiers plans du film, on sent que dans cette région (Roubaix, et sa banlieue en l'occurrence), "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir " (pour paraphraser une chanson connue) . Arnaud Despleschin s'attaque ici au polar, ce pour la première fois, polar social avec un fait divers particulièrement sordide et deux suspectes au profil pour le moins dégradé. La réalisation est sobre mais captivante de bout en bout, grâce au trio d'acteurs. Rochdy Zem trouve ici un de ses meilleurs rôles qui pourrait lui valoir une nomination aux prochains César. Léa Seydoux, fièvreuse et inquiétante donne la réplique à Sara Forestier, sa complice. Pour moi qui ne suis pas fan de cette actr

Le pitch Après des années de galère dans le théâtre, à bout de nerfs, Franck plaque tout !  Il aspire à une vie qui se tienne enfin et accepte un poste de gardien de musée loin de Paris, au calme. C’était sans compter sur Sibylle, une agent de surveillance caractérielle qui va lui mener la vie dure et tout faire pour le décourager. Ils vont pourtant être amenés à s’allier pour monter une petite escroquerie. Une chance peut-être de reprendre leurs vies en main… Léa Drucker et Pio Marmaï compose un duo détonnant dans cette comédie décalée et réjouissante qui change de toutes les productions actuelles souvent lourdes et vulgaires. Il flotte un air de Pierre Salvadori dans le scénario qui donne à Léa Drucker quelques scènes épiques, notamment celle chez l'antiquaire. 14/20

Le pitch : En 1969, la star de télévision Rick Dalton et Cliff Booth, sa doublure-cascadeur-chauffeur-homme à tout faire, essaient de relancer leurs carrières en participant à des productions de seconde zone.  Au détour des tournages et des soirées bien arrosées, ils vont être les témoins et victimes de Charles Manson et sa bande, meurtriers de Sharon Tate, épouse du réalisateur Roman Polanski.  Au delà des mésaventures de ces deux loosers magnifiques, le réalisateur nous embarque dans le Hollywood qui vit les derniers moments qui ont faire sa gloire, à savoir la grande époque des westerns qui occupaient les écrans de cinéma des années 40 à 60.  Pas facile de résumer ces quasiment 3 heures de pur cinéma, d'autant que Tarantino fait preuve d'une érudition remarquable.  Ce film est donc un succession de références sur le cinéma de l'époque avec une multitudes de clin d'oeil notamment aux séries télé : Au nom de la loi avec Steve Mac Queen (interprété par Damien Lewis

Le pitch : Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l'irruption dans son existence de l'insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre. Le film débute par un scène qui donne tout de suite le ton : Juliette circule sur une route de montagne, s'arrête et s'assoit sur un banc pour noter quelques lignes dans un carnet. Apparaît  soudain une femme entièrement nue, jaillie d'un fourré et qui soudain vole la voiture. La jeune femme "en transit" transporte dans son coffre des centaines de carnets qui sont en fait des journaux intimes écrits depuis son enfance. Elle va porter plainte auprès du capitaine de gendarmerie Pierre Perdrix et va bientôt entrer dans sa vie et mettre un bazar monstre. Autant le dire tout de suite, ce film est totalement barré, hors sol et tout simplement jouissif. On fait co