Roubaix, une lumière

Le pitch

À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes…
Dès les premiers plans du film, on sent que dans cette région (Roubaix, et sa banlieue en l'occurrence), "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir" (pour paraphraser une chanson connue).
Arnaud Despleschin s'attaque ici au polar, ce pour la première fois, polar social avec un fait divers particulièrement sordide et deux suspectes au profil pour le moins dégradé.
La réalisation est sobre mais captivante de bout en bout, grâce au trio d'acteurs. Rochdy Zem trouve ici un de ses meilleurs rôles qui pourrait lui valoir une nomination aux prochains César. Léa Seydoux, fièvreuse et inquiétante donne la réplique à Sara Forestier, sa complice. Pour moi qui ne suis pas fan de cette actrice, je dois reconnaître qu'elle est ici absolument excellente dans ce rôle de pauvre fille, complètement manipulée et subjuguée par son amante. Un polar qui devrait faire date, dans la lignée des meilleurs Melville.

16/20









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