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Affichage des articles du octobre, 2020

Garçon chiffon

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 Le pitch Jérémie, la trentaine, peine à faire décoller sa carrière de comédien. Sa vie sentimentale est mise à mal par ses crises de jalousie à répétition et son couple bat de l’aile.  Il décide alors de quitter Paris et de se rendre sur sa terre d’origine, le Limousin, où il va tenter de se réparer auprès de sa mère... On a aimé Nicolas Maury, on a du mal à le supporter dans ce premier film, tant sa présence à l'écran mange la prestation des autres acteurs, pourtant très bons dans l'ensemble. Trop autocentré pour être vraiment intéressant, on a très vite envie de donner des claques à Jérémie pour le secouer un peu et faire cesser ses minauderies et les scènes lacrymales. Nicole Baye et surtout Laure Calamy (encore elle !) dans un scène de pétage de plomb d'anthologie sauvent le film d'un naufrage annoncé. On est loin de Xavier Dolan. 10/20

Michel-Ange

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 Le pitch Michel-Ange à travers les moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, tandis que deux familles nobles rivales se disputent sa loyauté. Reconstitution de l'époque, costumes, paysages, vie de tous les jours.  Les images de Florence et des montagnes de Carrare sont magnifiques. La ressemblance de l'acteur avec Michel-Ange est incroyable. Andreï Kontchalovski revient enfin avec un film loin d'être académique mais vraiment puissant et passionnant. 17/20

Adieu les cons

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 Le pitch Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable. De  la folie, de la poésie, du sordide, du réalisme, tout ça c'est Dupontel qui fait une fois de plus mouche avec ce film inclassable. Il part d'une histoire totalement improbable pour nous emmener dans un univers quasiment kafkaïen où les protagonistes se débattent et défoncent tout sur leur passage. Le casting est détonnant, Dupontel avec sa tronche d'huluberlu rêveur, Virginie Efira une fois de plus étonnante de justesse et aussi Nicolas Marié, dans le rôle de l'archiviste aveugle. Il fallait le trouver ce rôle, qui risque de lui un certain prix en mar

Les apparences

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 Le pitch Vienne, ses palais impériaux, son Danube bleu et… sa microscopique communauté française. Jeune couple en vue, Ève et Henri, parents d’un petit Malo, ont tout pour être heureux. Lui est le chef d’orchestre de l’Opéra, elle travaille à l’Institut français. Une vie apparemment sans fausse note, jusqu’au jour où Henri succombe au charme de l’institutrice de leur fils. Un thriller psychologique feutré, portrait acide d'une bourgeoisie nantie avec en son centre un couple glacé. On est vraiment très près de l'ambiance chabrolienne. Le personnage joué par Karin Viard (impeccable) nous fait pressentir que cette histoire va vite déraper. Du très bon cinéma français. 16/20