L'émoi qui passe

  Felix Grandet règne en maître dans sa modeste maison de Saumur où sa femme et sa fille Eugénie, mènent une existence sans distraction. D’une avarice extraordinaire, il ne voit pas d’un bon œil les beaux partis qui se pressent pour demander la main de sa fille. Rien ne doit entamer la fortune colossale qu’il cache à tous.  L’arrivée soudaine du neveu de Grandet, un dandy parisien orphelin et ruiné, bouleverse la vie de la jeune fille. L’amour et la générosité d’Eugénie à l’égard de son cousin va plonger le Père Grandet dans une rage sans limite. Confronté à sa fille, il sera plus que jamais prêt à tout sacrifier sur l’autel du profit, même sa propre famille... L'avarice est un vilain défaut mais pas pour Félix Grandet (Olivier Gourmet, magistral, en route pour enfin un César ?). Comment réduire à néant les espoirs d'une jeune fille, brisée par la place très secondaire des femmes au XIXème siècle, le rapport à l'argent chez les médiocres et le poids de la société. C'est

  L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre… Dune est l'oeuvre d'une vie, celle de Herbert, d'abord en tant qu'écrivain. Et celle de Denis Villeneuve, en tant que cinéaste.  Une fois qu'on a dit cela, on peut saluer le travail gigantesque du réalisateur pour accoucher de cette adaptation qui semble très fidèle au récit. Les décors sont beaux, les acteurs aussi, surtout Timothee Chalamet qui confirme film après film son immense talent. On peut aussi déplorer les longueurs q

  A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le duc de Chamfort.  La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution.  Ensemble, ils vont inventer un lieu de plaisir et de partage ouvert à tous : le premier restaurant. Une idée qui leur vaudra clients… et ennemis. Tout dans ce film est délicieux : la photographie très léchée, les costumes (ceux de la noblesse notamment), la façon de filmer la préparation des repas, le service, les plans fixes tels des natures mortes. Grégory Gadebois et Isabelle Carré forment un duo surprenant mais certainement crédible. Enfin, l'histoire originale nous entraîne dans une cuisine atypique, à la veille de la Révolution. Une belle réussite qui met en appétit ! 17/20