Boléro

 

En 1928, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie - les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle, le Boléro.


Le film débute par un générique assez drôle afin de faire comprendre aux spectateurs l’importance du Boléro de Ravel au niveau international. Il ne se passe pas un quart d’heure dans le monde sans que le Boléro ne soit joué ou écouté. C’est assez fascinant. Même quand on connaît bien l’œuvre du compositeur, il est intéressant de découvrir quelle a été sa vie, ses doutes, ses secrets. C’est l’ambition du film dans sa première partie. Ravel, homme pudique et renfermé, doit faire face à ses failles quand on lui confie la création de ce ballet. Passionnant de voir tout le processus de création du Boléro, composé dans la douleur mais avec obstination.

La scène de la première du ballet à l’Opéra est superbe avec Jeanne Balibar (Ida Rubinstein) toute en sensualité. On pense évidemment à la réinterprétation du ballet par Maurice Béjart, quelques décennies plus tard.

La deuxième partie du film est très émouvante, Raphaël Personnaz compose un Ravel avec beaucoup de subtilité et de sensibilité. La scène finale du film est grandiose, magnifiée par la grâce du danseur étoile François Alu.

17.50








Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Danish Girl

Moonlight

Des hommes