Le garçon et le héron

 

Après la mort de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, quitte Tokyo pour partir vivre dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père et sa nouvelle belle-mère (la propre sœur de sa mère défunte) dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré. Celui-ci devient petit à petit son guide et l’aide à percer les mystères de la vie.

Sur le papier, on se dit qu’on va à nouveau vivre un grand moment de cinéma d’animation comme seul Miyasaki peut nous les proposer, à l’image des sublimes Le vent se lève ou encore Le voyage de Chihiro.

Hélas, après un début prometteur, le film tourne vite au cauchemar et au supplice. Scénario insipide, histoire incohérente et truffée d’invraisemblances, les mondes parallèles dans lesquels le héros se retrouve sont tellement ésotériques qu’on perd pied et qu’on sombre dans l’ennui. Aucune psychologie dans les personnages et surtout on passe du coq à l’âne sans une ombre d’explication, à chacun de se faire une idée, mais comment le faire dans un tel fatras.

Même le graphisme laisse à désirer, les animaux notamment les oiseaux sont moches et souvent antipathiques, les voix ne correspondent pas aux personnages (Mahito 11 ans avec une voix d’adulte, j’ai vu le film en VO).

Une immense déception et à mon sens, le chant du cygne pour Miyasaki. Enfin, je déconseille ce film aux plus jeunes, beaucoup de scènes très violentes qui n’arrangent rien à ce fiasco.

8/20