La fiancée du poète

 Amoureuse de peinture et de poésie, Mireille s'accommode de son travail de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville tout en vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes. 

N'ayant pas les moyens d'entretenir la grande maison familiale des bords de Meuse dont elle hérite, Mireille décide de prendre trois locataires. Trois hommes qui vont bouleverser sa routine et la préparer, sans le savoir, au retour du quatrième : son grand amour de jeunesse, le poète.

Souvent décalée, mais toujours émouvante, Yolande Moreau nous offre peut-être son plus beau film et surtout le plus personnel. Avec encore ce rapport charnel à la peinture, à la poésie. Les situations sont souvent loufoques avec une bande de comparses vraiment borderline, mais très touchant. A l'image de Gregory Gadebois qui campe un jardinier communal qui se travestit en femme chez lui le soir, le père Benoit, joué par William Sheller, qui joue du Abba à l'orgue quand il est seul dans son église, le pseudo américain cow-boy qui, en fait, est un réfugié politique turque (excellent Esteban) et enfin Sergi Lopez en faux poète et vrai plombier sans le sou. La scène finale sur la péniche est à elle seule le résumé des rêveries et de la poésie de Yolande Moreau.

17/20








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