Joker
Le pitch
Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Lion d'or à la Mostra de Venise en septembre dernier, la sortie de ce film était très attendue.
D'autant que très vite, les spécialistes ont mis Joaquin Phoenix largement en tête de liste pour le prochain Oscar du meilleur acteur de l'année.
S'il ne fallait retenir qu'une seule chose de ce film, ce serait bien évidemment l'immense performance de Phoenix dans le rôle de Joker. Totalement transformé et amaigri (plus de 25 kilos perdus) il porte à lui seul ce film, très loin des aventures fantastiques de super héros dont les ados et jeunes adultes se gavent à longueur d'année.
Dans une ambiance anxiogène, on assiste aux sévices subit par Arthur, les humiliations qui vont le conduire très vite à la folie. Commence alors une vengeance implacable et glaçante dont la frénésie va conduire au chaos de Gotham City. La scène d'anthologie de la descente d'escalier du Joker restera comme un des grands moments du cinéma.
La réalisation de Todd Philips est totalement maîtrisée que ce soit le cadrage, la noirceur de la lumière. Ce film nous renvoie une image peu glorieuse des Etats-Unis où le pessimisme côtoie le sordide.
Nul doute qu'on retrouvera ce film aux Oscar en mars prochain.
18/20
Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Lion d'or à la Mostra de Venise en septembre dernier, la sortie de ce film était très attendue.
D'autant que très vite, les spécialistes ont mis Joaquin Phoenix largement en tête de liste pour le prochain Oscar du meilleur acteur de l'année.
S'il ne fallait retenir qu'une seule chose de ce film, ce serait bien évidemment l'immense performance de Phoenix dans le rôle de Joker. Totalement transformé et amaigri (plus de 25 kilos perdus) il porte à lui seul ce film, très loin des aventures fantastiques de super héros dont les ados et jeunes adultes se gavent à longueur d'année.
Dans une ambiance anxiogène, on assiste aux sévices subit par Arthur, les humiliations qui vont le conduire très vite à la folie. Commence alors une vengeance implacable et glaçante dont la frénésie va conduire au chaos de Gotham City. La scène d'anthologie de la descente d'escalier du Joker restera comme un des grands moments du cinéma.
La réalisation de Todd Philips est totalement maîtrisée que ce soit le cadrage, la noirceur de la lumière. Ce film nous renvoie une image peu glorieuse des Etats-Unis où le pessimisme côtoie le sordide.
Nul doute qu'on retrouvera ce film aux Oscar en mars prochain.
18/20
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