Je ne suis pas un salaud : Nicolas Duvauchelle au sommet !

Le résumé :

Lorsqu’il est violemment agressé dans la rue, Eddie désigne à tort Ahmed, coupable idéal qu’il avait aperçu quelques jours avant son agression. Alors que la machine judiciaire s’emballe pour Ahmed, Eddie tente de se relever auprès de sa femme et de son fils et grâce à un nouveau travail. Mais bientôt conscient de la gravité de son geste, Eddie va tout faire pour rétablir sa vérité. Quitte à tout perdre…

Mon avis :

Après avoir vu ce film, on pense tout de suite à « La loi du marché » qui aurait pu en être la suite, sauf que… je n’en dis pas plus.

Eddie est un looser qui assiste à sa propre chute, inexorable. Il n’aime pas sa vie, il n’aime pas son boulot, il aime peu sa famille dont il est « partiellement séparé », il regarde la vie des autres avec une sorte d’envie mêlée à une haine sous-jacente. Eddie manque de reconnaissance et c’est ce qui va le jeter dans la spirale infernale du mensonge dont il va être prisonnier. Il accuse à tort celui qui, contrairement à lui, est sur le point de s’en sortir. Il va s’entêter jusqu’à la violence.


« Je ne suis pas un salaud » est un drame social totalement maîtrisé par son réalisateur Emmanuel Finkiel. Nicolas Duvauchelle dont on avait remarqué le talent, notamment dans la série Braquo, trouve enfin un rôle exceptionnel qui va le conduire directement à une nomination du meilleur acteur de l’année pour les prochains César. Sombre, écorché vif, Duvauchelle  est de tous les plans et crée une situation anxiogène qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement.




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