L'émoi qui passe

le pitch L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers. Enième tentative des américains de se démarquer des traditionnels films de science-fiction, Ad Astra c'est la recherche d'un vaisseau parti au plus loin de l'espace intersidéral. Il se trouve que c'est le père du personnage principal qui est aux commandes de cette mission perdue. James Gray porte un regard intimiste et s'attarde plus sur la psychologie du héros que sur le scénario proprement dit.  L'image est belle, peu d'action, on est gagné par la lenteur de l'intrigue mais il y a beaucoup trop d'invraisemblances pour que le récit soit réellement crédible. Reste le jeu d'acteur de Brad Pitt, encore une fois impeccabl

le pitch 1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde. un film en état de grâce, avec une photo et une lumière somptueuses. les deux actrices sont justes exceptionnelles et solaires. Multiples nominations aux César à prévoir. 17/20

le pitch Les Crawley et leur personnel intrépide se préparent à vivre l'événement le plus important de leur vie : une visite du roi et de la reine d'Angleterre. Cette venue ne tardera pas à déclencher scandales, intrigues amoureuses et manigances qui pèseront sur l'avenir même de Downton. On retrouve avec beaucoup de joie les héros qui ont fait la  gloire de cette série anglaise mémorable. C'est presque une suite logique de la dernière saison avec cette visite impromptue du couple royal qui va perturber pendant quelques jours la vie du château. Les personnages sont toujours aussi attachants et caustiques, à l'image de la doyenne, vacharde à souhaits, grâce à la composition magistrale de Maggie Smith. 17/20

le pitch 1999 - Olloy - Les Ardennes belges. Un enfant vient de disparaître. La suspicion qui touche tour à tour plusieurs villageois porte rapidement la communauté à incandescence. Mais un événement inattendu et dévastateur va soudain venir redistribuer les cartes du destin… Il est souvent difficile voire "casse-gueule" de vouloir adapter un roman, d'autant quand il s'agit d'un best-seller de l'excellent écrivain qu'est Pierre Lemaître (à qui on doit, entre autres, "Au revoir là-haut"). Nicolas Boukrief réussit l'exploit d'être totalement fidèle au roman, et même quand on connaît l'histoire et surtout le dénouement, on reste captivé jusqu'au bout, comme si on redécouvrait le récit.  Ici pas de psychopathe, mais un concours de circonstances malheureux qui va changer la vie d'Antoine jusqu'à son âge adulte. Casting impeccable, avec Jérémy Senez en tête dans le rôle d'Antoine enfant. Sandrine Bonnaire est une mère

Le pitch "Aujourd’hui c'est mon anniversaire et j'aimerais qu'on ne parle que de choses joyeuses." Andréa ne sait pas encore que l'arrivée « surprise » de sa fille aînée, Claire, disparue depuis 3 ans et bien décidée à reprendre ce qui lui est dû, va bouleverser le programme et déclencher une tempête familiale. La mère (et grand mère) c'est Catherine Deneuve, qui règne sur sa famille en protectrice mais qui va se révéler très rapidement d'une lâcheté effarante. La fille c'est Emmanuelle Bercot, mythomane, hystérique et souffrant d'une maladie mentale qui va mettre le chaos dans cette réunion de famille. Autour de ce duo, les seconds rôles sont très bien interprétés, seul bémol : Macaigne qui fait encore du Macaigne. Il va falloir que le comédien se renouvelle très vite au risque de lasser le public. 13/20