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Affichage des articles du février, 2013

tu honoreras ta mère et ta mère... vive la Grèce !

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Jo est une mère très possessive. Elle aime beaucoup ses quatre fils, un peu trop peut-être.  Chaque été, elle essaye de réunir sa (grande) famille, fils, brus, petits-enfants, grand-mère, sur une île des Cyclades pour imposer sa loi, faire des caprices.  Chaque été, elle fait renaître un festival qu’elle a créé qui fait la part belle à la mythologie grecque. Bien sûr, elle impose à son petit monde d’en être les acteurs. Mais voilà, en Grèce, c’est la crise. Plus d’argent, plus de festival. Et comme si cela ne suffisait pas, plus de maison pour accueillir la famille.  Les fils se rebellent contre la mère, rien ne se passe comme prévu et le comble, le petit fils séduit une jeune fille grecque. C’est le scandale et peut-être la fin d’une époque… D’entrée, c’est un grand rayon de soleil qui inonde l’écran. En ces périodes de grisaille, c’est un immense bonheur de plonger au cœur des eaux turquoises de la mer Egée. L’action se déroule à Milos et aussitôt j’ai sauté comme un ca

Wadjda : lumière de l'Orient.

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Wadjda est une fillette de douze ans qui porte Converse et écoute du rock.   Elle rêve d’avoir un super vélo pour faire la course avec son copain Abdallah.  Jusque-là rien d’anormal.  Sauf que Wadjda habite avec  sa mère, la banlieue de Riyad, en Arabie Saoudite et là-bas ça ne rigole pas. Les  Converse sont considérés comme des « écrase-merde », le rock est banni et le vélo pour les filles totalement proscrit, il parait que ça pourrait porter atteinte à leur vertu. Wadjda s’en fout, elle a décidé de l’avoir son vélo et pour cela, elle va économiser pièces par pièces, billets par billets, utiliser tous les subterfuges et même participer à un concours de récitation de versets coraniques. Mais rien n’est simple… Haifaa Al Mansour est la première femme cinéaste saoudienne à tourner un film dans son pays. Saluons ce courage et ce film lumineux, plus subversif qu’il n’y parait.  Une histoire simple, claire qui dénonce la place faite aux femmes dans ce pays. Il y a de la sens

Hitchcock : les coulisses d'un tournage culte

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Nous sommes à Hollywood, en 1959. Alfred Hitchcock, alors en pleine gloire - il vient de triompher avec « la main au collet » - décide d’adapter un roman d’horreur « Psychose ».  Il veut surtout prouver qu’à 60 ans passés, il peut encore surprendre. Problème : aucun studio ne veut financer le projet jugé trop risqué. Qu’à cela ne tienne. Alfred décide de produire aidé par son épouse et conseillère. Ils vont devoir hypothéquer leur maison.  Le tournage peut donc commencer. Il sera émaillé de beaucoup d’incidents et surtout par la relation tumultueuse d’Hitchcock avec son épouse Alma Réville dont il est très jaloux. Le film sera finalement un immense triomphe et sans doute son plus grand film. Il faut voir le grand Anthony Hopkins, tout en prothèses, cabotiner et en faire des tonnes dans le rôle du maître du suspense. Il est tout simplement fantastique.  Tout comme dans les films d’Hitchcock, ce biopic comporte ses moments d’anthologie, notamment le tournage de la fameuse