Le procès du chien
Avril est une avocate qui exerce à Lausanne, elle est spécialiste des causes perdues. Alors que sa carrière végète et qu'on lui met un peu la pression, elle décide de gagner sa prochaine affaire. Déboule alors Dariush qui lui demande de défendre la cause de son chien Cosmos qui a mordu une femme. De plus, Cosmos est un récidiviste.
Les
convictions d'Avril sont plus fortes et elle décide donc de défendre
le chien.
La
bande annonce m'a donné envie d'aller voir ce film. A l'arrivée, on
assiste à quelque chose d'assez foutraque, totalement déjanté qui
aborde des sujets tels la cause animale, bien évidemment, la place
de la justice sociale, les violences domestiques, le rôle des femmes
dans la société. Un gros cocktail avec quelques lieux communs,
c'est dommage.
Après
un bon début, le film s'enlise ensuite avec des apartés inutiles
(l'histoire du petit voisin qui se réfugie chez la voisine parce que
son père est alcoolique, cela arrive comme des cheveux sur la soupe
et la réalisatrice ne fait rien du sujet);
Il
y a quand même des scènes assez drôles voire loufoques quand des
spécialistes viennent témoigner lors du procès, du psychologue à
la chercheuse en passant par l'imam et l'éthologue, c'est assez
ahurissant. Cette histoire est adaptée d'un fait divers réel. Ici,
après avoir été considéré comme un objet, lors du deuxième
procès le chien est vu comme un être vivant et risque la peine de
mort, en fait l'euthanasie.
Ce
film est un joyeux chaos, grave et léger, assez déroutant, qui
aurait sans doute mérité d'être un peu plus scénarisé, notamment
la partie procès qui est trop courte.
On
remarque surtout la prestation de Jean-Pascal Zadi en
comportementaliste assez drôle et surtout le chien Kodi, à tomber
tellement il est craquant. Il a d'ailleurs remporte la Palme Dog au
dernier festival de Cannes, succédant ainsi au chien d'Anatomie
d'une chute en 2023.
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