Captives
En 1894, Fanny se laisse enfermer volontairement à l'hôpital de la Salpétrière. En fait, elle recherche sa mère qui a été également enfermée et dont elle n'a plus de nouvelles depuis plus de 20 ans. Elle va ainsi cotoyer des femmes convaincues de folie et découvrir la réalité de cet asile. Elle va y faire aussi la connaissance de compagnes d'infortune qui vont l'aider dans sa recherche.
Sujet
déjà abordé dans un précédent film (le bal des folles), on est
vite pris dans cette histoire terrible où la folie côtoie la
misère.
L'humiliation
subie par ces femmes dont certaines sont saines d'esprit mais
enfermées pour de sombres raisons financières et familiales est
"orchestrée" par deux geôlières sans pitié.
D'abord
Josiane Balasko dans le rôle de Bobotte est absolument prodigieuse
et prouve que lorsqu'on lui confie un bon rôle, elle prouve son
immense talent. Même remarque pour Carole Bouquet, cantonnée
actuellement des comédies idiotes, qui réalise dans le rôle
d'Hersilie une très belle composition.
Marina
Foïs dans le rôle de la "tortionnaire" La Douane est
inquiétante à souhaits et s'avère encore plus démente que les
pensionnaires de cet asile.
Enfin,
Yolande Moreau dans le rôle de Camomille est absolument émouvante
dans toutes ses apparitions.
La
réalisation de Des Pallières privilégie beaucoup de gros plans sur
les visages de toutes ces femmes où on lit la peur, la détresse, le
renoncement, la folie et aussi l'espoir de jours meilleurs.
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