Les volets verts

 Les Volets verts" dresse le portrait d’un monstre sacré, Jules Maugin, un acteur au sommet de sa gloire dans les années 70. 

Sous la personnalité célèbre, l’intimité d’un homme se révèle.

A défaut d'avoir une adaptation du roman de Georges Simenon, il s'agit en fait du récit prémonitoire de la fin de vie de Gérard Depardieu. Dans ce film, tout fait écho à la carrière de notre Gégé national, la boulimie de rôles, les outrances en tous genres, les coups de gueule, les états d'âmes post Guillaume, post Barbara, tout est énorme comme le personnage, comme l'homme.

Depardieu est quasiment de tous les plans, au dépens des seconds rôles (excepté celui de Fanny Ardant) qui auraient mérité d'être un peu plus travaillés. Vraiment dommage pour Anouk Grinberg et pour Fred Testot qui servent de faire valoir à l'acteur principal. Depardieu fait du Depardieu, cela en devient pénible. Autant il était génial dans Maigret, autant dans ce Simenon, tout est attendu, convenu.

Seule scène plutôt bien trouvée, celle que j'ai appelée "la tirade des menus", c'est presque du Rostand.

Pour le reste, on peut s'en passer.

 11/20  👍