Le pont des espions
Le résumé :
En pleine guerre
froide, James B. Donovan, un avocat américain, accepte de défendre Rudolf Abel (qui est en
fait William
Fischer se faisant passer pour lui, même si cela n'est pas
précisé dans le film) un espion
soviétique installé depuis des années aux États-Unis. Alors que pour le juge en charge de l'affaire, la
condamnation à mort ne fait aucun doute, Donovan parvient à obtenir une peine
de prison. Une partie de la population désapprouve ce verdict et la famille de
Donovan est victime d'une agression. Pourtant, l'évolution de la situation
donne raison à Donovan, lorsque la CIA accepte une avance soviétique : les Russes suggèrent en effet qu'un échange de
prisonniers serait possible. Donovan accepte de négocier cet échange entre Abel
et Francis Gary
Powers, un pilote de la CIA dont l'avion
espion a été abattu au-dessus de l'Union
soviétique. L'avocat doit pour cela se rendre à Berlin-Est, contrôlé par les Soviétiques, sans protection diplomatique. Il y découvre une situation complexe, dans laquelle
Soviétiques et Allemands
de l'Est essaient de prendre l'avantage les uns sur les autres. Sa
mission se complique lorsqu'il découvre qu'il doit ramener non pas un
prisonnier, mais deux...
Mon avis :
D’emblée on a l’impression d’avoir
vu cette histoire d’espionnage cent fois. On pense à La Taupe ou à l’excellent
Rideau Déchiré d’Hitchcock. On reconnait la patte Spielberg dans le souci du
détail et de la reconstitution historique. Les différentes scènes filmées au
moment de la construction du mur de Berlin sont très réussies. Tom Hanks,
fidèle interprète des films de Sielberg, donne beaucoup de crédibilité à son
personnage. Sans doute son meilleur film depuis Seul au monde.
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