Wadjda : lumière de l'Orient.
Wadjda est une fillette de douze ans qui porte Converse et
écoute du rock.
Elle rêve d’avoir un
super vélo pour faire la course avec son copain Abdallah.
Jusque-là rien d’anormal.
Sauf que Wadjda habite avec sa mère, la
banlieue de Riyad, en Arabie Saoudite et là-bas ça ne rigole pas. Les Converse sont considérés comme des « écrase-merde »,
le rock est banni et le vélo pour les filles totalement proscrit, il parait que
ça pourrait porter atteinte à leur vertu.
Wadjda s’en fout, elle a décidé de l’avoir son vélo et pour
cela, elle va économiser pièces par pièces, billets par billets, utiliser tous
les subterfuges et même participer à un concours de récitation de versets
coraniques. Mais rien n’est simple…
Haifaa Al Mansour est la première femme cinéaste saoudienne à
tourner un film dans son pays. Saluons ce courage et ce film lumineux, plus
subversif qu’il n’y parait.
Une histoire simple, claire qui dénonce la place
faite aux femmes dans ce pays. Il y a de la sensibilité, de l’humour et un
regard juste au travers de celui de Wadjda, pétillante et intense.
La fin du
film nous laisse sur une note d’espoir qui est loin d’être la réalité,
hélas.
C’est au Café des Images, jusqu’au
6 mars. Courez-y.
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